20/12/2012

(F)arting Spirit

Peu après nos Utopiales, nous voilà reparti dans un salon presque tout pareil mais en fait pas du tout ... =D   Art to play nous à ouvert ses portes le 24 et 25 novembre au parc des expositions de Nantes et nous nous y sommes gaiement rendu, moi et toute l’équipe afin de vous faire partager ce salon très fort en pommes !












La première année (en 2011) nous avons eu la chance d’avoir une compétition de League Of Legends (un jeu DOTA like) commentée par les masters du milieu, Chips et Noi. Mais ce ne fut pas tout, un stand de Kapla, où l’on pouvait admirer des adultes jouant aux petites briques afin de monter des constructions invraisemblables, du cosplay, de la guéguerre en jeux vidéo, du dessin animés japonais et autres étaient présents lors de cette première année.
2012 fut donc l’année de la deuxième édition, ce salon tout nouveau ne cesse de nous étonner et nous ramène Marcus ! (Présentateur phare de Game One). Au programme de ces deux jours : du rétro gaming, du League Of Legends (car on ne s’en lasse pas), du PES (beuh tout pas beau), de la bière, du cosplay aux formes envoûtantes, des concerts, des artistes chevronnés, des jeux de société et des toilettes magnifiques.

Mini Oeil de Faucon à gauche et son coéquipier, fat Captain America !

Dans cet article je passerais sur le tournoi de League Of Legends, les joueurs étant le public, pris au hasard et choisi aléatoirement dans une équipe le tout emballé par des présentateurs pour le moins ennuyeux si pas ennuyant. On passera également sur le tournoi PES qui, vous l’aurez compris, se trouve loin, très loin de nos domaines et sur la salle de projection où nous n’avons pas mis un pied.

Ne voulant pas radoter sur ce qui a déjà été mis dans les vidéos (que vous avez vu évidemment) je ne vous ferais malheureusement pas non plus notre parcours rocambolesque du week-end mais m’attarderais sur ce qui me passionne le plus : le dessin !!! Et cette année le pôle artiste était beaucoup plus conséquent puisque 19 auteurs se trouvaient derrière leur table, suant à grosses goutes pour pouvoir gagner le concours mis en place par le salon : Arting Spirit (et non pas « Farting Spirit » comme le disait Clément).
Le principe était simple, Art to Play conviait 5 artistes à la base qui devaient, chacun à leur tour, faire appel à un pote ou une potine en répétant le processus jusqu’à arriver au nombre fatidique de 20 …… euh non 19, allez savoir pourquoi, Roger avait probablement attrapé la grippe le vendredi 23 novembre.

Parmi les artistes présents nous avions de tout, de jeunes bambins sortis d’école de dessin comme des designers web déjà bien avancés, bref les voici les voilà, la liste ne vous dira surement pas grand-chose mais cela permettra aux curieux d’aller fouiller sur le net leurs travaux :
Yeppoh, Charles Duchesne, Jérôme Virmont, Vincent Lefebvre, Clé, Aube, Mélo, Zancan, Senri, Sédeto, Sitron, Violaine Briat, Rosalys, Natt-Ladyback, Claire Pacheco, Eternal-S, Nekozumi, Cyril Nouvel et Mathieu Moreau.
Les 19 artistes présents, le dimanche, qui attendent avec impatience le vote du jury.

Les artistes devaient s’exprimer sur un tableau carré de 60 par 60 cm sur le thème suivant : « Je suis un super-héros ».
Leurs outils étaient libres bien entendu et chacun disposait de 24h pour réaliser sa peinture (de 12h le samedi à 12h le dimanche).

Et sans plus attendre, après de nombreuses heures de débat, notre jury composé de …… aucune idée, personne ne pouvait me renseigner et me donner les noms de ce fameux jury, qui sait ce concours était peut-être truqué. Nous avons notre podium :

Le premier : Zancan nous a émus par sa représentation du super-héros : un homme banal perpétuant la vie sur terre par un geste banal. Il repart avec un bon gros chèque de 1200 euros.

Le deuxième : Mathieu Moreau s’est représenté en acolyte du justicier de Gotham et remporte 500 euros.

Et pour finir le troisième : Vincent Lefebvre nous a fait un mix de figures très connues du monde vidéo ludique, voulant représenter l’accomplissement  d’un jeu vidéo par son petit personnage. Il touche 300 euros pour son œuvre.

Je vous laisse admirer ses tableaux et retourne dans mon bar préféré ! (En même temps y’en a qu’un dans le salon)

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